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ラジオ生活:クラシックの庭 フォーレ「レクイエム ニ短調 作品48」
聞き逃しサービス 2024/10/22 放送
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クラシックの庭
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「レクイエム ニ短調 作品48」
( Requiem in D minor, Op. 48 )
[ La Messe de requiem en ré mineur op. 48 ]
作曲: フォーレ ( Gabriel Fauré )
アラン・クレマン(ボーイソプラノ)
フィリップ・フッテンロッハー(バリトン)
フィリップ・コルボ(オルガン)
サン・ピエール・オ・リアン・ド・ビュール聖歌隊(合唱)
ベルン交響楽団(管弦楽)
ミシェル・コルボ(指揮)
[ 1972年録音版]
(39分55秒)
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開始より1時間08分05秒頃 (終了より41分55秒前頃)
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配信終了 2024/10/29 15:50
番組情報
Google検索 URL>
https://www.google.co.jp/search?tbm=vid&hl=ja&source=hp&biw=&bih=&q=Gabriel_Fauré+Requiem_Op_48
Bing検索 URL> https://www.bing.com/videos/search?q=Gabriel_Fauré+Requiem_Op_48
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☆★☆ フォーレ「レクイエム 作品48」について【目次】☆★☆
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1. フォーレ「レクイエム 作品48」について
1.1 Wikipedia JA(日本版)の抜粋
1.2 Wikipedia EN(英語版)の抜粋、および、その日本語翻訳
1.3 Wikipedia FR(フランス版)の抜粋、および、その日本語翻訳
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2. 作曲者:フォーレ について
2.1 Wikipedia FR(フランス版)の抜粋、および、その日本語翻訳
2.2 フォーレの作品一覧へのリンク・Wikipedia EN(英語版)
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<<< 以下、参照しているWikipediaなどへのリンクはそれぞれの先頭あたりで紹介してます。>>>
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1. フォーレ「レクイエム 作品48」について
1.1 Wikipedia JA(日本版)の抜粋
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レクイエム (フォーレ)
Wikipedia JA (日本版) URL> https://ja.wikipedia.org/wiki/レクイエム_(フォーレ)
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レクイエム(Requiem)ニ短調作品48は、ガブリエル・フォーレが作曲したレクイエム。
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【概説】
レクイエムの傑作として知られ、フォーレの全作品中で最も演奏機会が多い。フォーレの音楽活動のなかでは、ピアノ四重奏曲第2番ト短調作品45、あるいは『パヴァーヌ』作品50などと並んで、中期の幕開きを告げる代表的な作品に位置づけられる。演奏時間約40分。
しばしば、モーツァルト、ヴェルディの作品とともに「三大レクイエム」の一つに数えられる。
作曲の動機については、父親が1885年7月、母親が1887年12月にそれぞれ死去したことがよく挙げられる。ただし、フォーレが残しているスケッチによると、遅くとも1887年秋には作曲に着手しており、母親の死は直接関係していないと考えられる。さらにフォーレは、
「私のレクイエムは、特定の人物や事柄を意識して書いたものではありません。……あえていえば、楽しみのためでしょうか」
と書いているのである。
また、マドレーヌ寺院での初演では、寺院の司祭から斬新過ぎると叱責されたらしい。このほか、当時から「死の恐ろしさが表現されていない」「異教徒的」などとの批判が出された[1]。フォーレのレクイエムは当時のカトリックの死者ミサでは必須であった「怒りの日」などを欠くなど、そのままではミサに用いることの出来ない形式をとっている。これに対してフォーレは1902年に次のような手紙を書いている。
「私のレクイエム……は、死に対する恐怖感を表現していないと言われており、なかにはこの曲を死の子守歌と呼んだ人もいます。しかし、私には、死はそのように感じられるのであり、それは苦しみというより、むしろ永遠の至福の喜びに満ちた開放感に他なりません」
また、晩年の1921年にルネ・フォーショワ(歌劇『ペネロペ』の脚本を手がけた)への手紙に次のように書いている。
「私が宗教的幻想として抱いたものは、すべてレクイエムの中に込めました。それに、このレクイエムですら、徹頭徹尾、人間的な感情によって支配されているのです。つまり、それは永遠的安らぎに対する信頼感です」
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〜[上記Wikipediaより抜粋。]
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1. フォーレ「レクイエム 作品48」について
1.2 Wikipedia EN(英語版)の抜粋、および、その日本語翻訳
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Requiem (Fauré)
Wikipedia EN(英語版) URL> https://en.m.wikipedia.org/wiki/Requiem_(Faur%C3%A9)
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Gabriel Fauré composed his Requiem in D minor, Op. 48, between 1887 and 1890. The choral-orchestral setting of the shortened Catholic Mass for the Dead in Latin is the best-known of his large works. Its focus is on eternal rest and consolation. Fauré's reasons for composing the work are unclear, but do not appear to have had anything to do with the death of his parents in the mid-1880s. He composed the work in the late 1880s and revised it in the 1890s, finishing it in 1900.
In seven movements, the work is scored for soprano and baritone soloists, mixed choir, orchestra and organ. Different from typical Requiem settings, the full sequence Dies irae is omitted, replaced by its section Pie Jesu. The final movement In Paradisum is based on a text that is not part of the liturgy of the funeral Mass but of the burial.
Fauré wrote of the work, "Everything I managed to entertain by way of religious illusion I put into my Requiem, which moreover is dominated from beginning to end by a very human feeling of faith in eternal rest."
The piece premiered in its first version in 1888 in La Madeleine in Paris for a funeral Mass. A performance takes about 35 minutes.
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〜[Excerpt from above wikipedia]
〜[上記wikipediaの日本語翻訳は次の通り。翻訳にはアプリ「DeepL」を使用。]
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ガブリエル・フォーレが1887年から1890年にかけて作曲したレクイエムニ短調作品48。 ラテン語による死者のためのカトリック・ミサを短縮した合唱・管弦楽曲で、彼の大作の中で最もよく知られている。 永遠の安息と慰めに焦点が当てられている。 フォーレがこの作品を作曲した理由は不明だが、1880年代半ばに両親を亡くしたこととは無関係のようだ。 1880年代後半に作曲し、1890年代に改訂、1900年に完成させた。
7楽章からなるこの作品は、ソプラノとバリトンの独唱、混声合唱、オーケストラ、オルガンのためのスコアである。 一般的なレクイエムとは異なり、「ディエス・イレ」の全曲は省略され、「ピエ・イエズ」の部分に置き換えられている。 最終楽章In Paradisumは、葬儀ミサの典礼ではなく、埋葬の典礼に基づいている。
フォーレはこの作品について、「私が宗教的幻想によって楽しませることができたすべてを、このレクイエムに注ぎ込んだ。
この曲は、1888年にパリのマドレーヌ寺院で葬儀ミサのために初演された。 演奏時間は約35分。
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1. フォーレ「レクイエム 作品48」について
1.3 Wikipedia FR(フランス版)の抜粋、および、その日本語翻訳
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Requiem (Fauré)
Wikipedia FR(フランス版) URL> https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Requiem_(Faur%C3%A9)
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La Messe de requiem en ré mineur (ou simplement Requiem) op. 48 de Gabriel Fauré, écrite en pleine maturité de ce compositeur, est l'une de ses œuvres les plus connues.
L'histoire de sa composition s'étend de 1887 à 1901. Elle est créée, dans une première version encore incomplète, le 16 janvier 1888 en l'église de la Madeleine. La version avec toutes les parties que nous lui connaissons est achevée en 1893, avec une orchestration d'église. Une version de concert, avec orchestration pour orchestre symphonique apparaît en 1900, sans que l'on sache le rôle exact de Fauré dans cette orchestration, probablement réalisée par Jean Roger-Ducasse.
Le Requiem est composé de sept mouvements, pour deux solistes (baryton et soprano), chœur mixte, orchestre et orgue. Ces mouvements diffèrent légèrement de ceux d'un Requiem traditionnel, omettant le Dies Iræ et ajoutant un Pie Jesu. Le mouvement final, In paradisum appartient plutôt à la liturgie des enterrements, plutôt qu'à la liturgie des funérailles.
Cette messe pour les défunts est considérée comme un des chefs-d'œuvre de Fauré et l'un des plus beaux Requiem du xixe siècle. L'ouvrage, dont l'écriture est très personnelle, contient plusieurs morceaux que l'on peut ranger parmi les plus beaux et les plus émouvants de la musique chorale occidentale.
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【Histoire】
《》Circonstances de la composition
Contrairement au Requiem (1868) de Johannes Brahms, qui est souvent comparé avec celui de Fauré, la composition ne semble pas liée au décès de ses parents. Le Libera me date pour l'essentiel de l'automne 1877, dix ans avant la mort de sa mère. Hélène Fauré était encore dans ses dernières semaines de vie, lorsque son fils commença à composer la messe des morts. Fauré lui-même démentit plus tard ce lien en déclarant : « Mon Requiem a été composé pour rien… pour le plaisir, si j’ose dire ! Il a été exécuté pour la première fois à la Madeleine, à l’occasion des obsèques d’un paroissien quelconquec. »
En fait, Gabriel Fauré, maître de chœur à la Madeleine, n'était pas en accord avec la tendance de son siècle à composer des Requiem théâtraux, romantiques, avec grand orchestre symphonique. Il détestait en particulier le Requiem (1837) d'Hector Berlioz. D'autre part, le xixe siècle a été celui de l'évolution de l'opéra, qui a pénétré dans la pratique de la liturgie de l'église. Par exemple, en 1864, la fanfare du jubilé du Puy-en-Velay a utilisé une mélodie de l'opéra Norma de Vincenzo Bellini. L'utilisation de musiques d'opéra à l'église a continué jusqu'à ce que le nouveau pape Pie X l'interdise (motu proprio Inter pastoralis officii sollicitudines, 1903). Il fallait que Fauré compose un Requiem, qui s'adaptait tant aux oreilles contemporaines qu'à la liturgie de l'église.
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《》Version d'église
Une première trace du Requiem, le répons Libera me, date de 1877. Il s'agit d'une pièce pour baryton et orgue. D'octobre 1887 à janvier 1888, Fauré crée une première version de l'œuvre, présentée à son ami Paul Poujaud comme « petit Requiem. ». Cette première mouture se composait de l'Introït (1887), du Kyrie (1887), du Sanctus (1888) et du Pie Jesu (1887) ; selon une nouvelle hypothèse de Holoman, cette audition ne comportait pas de Pie Jesu, ni d'Agnus Dei (1888) et d’In paradisum (1887).
L'œuvre originelle a été entendue pour la première fois le 16 janvier 1888, à l'église de la Madeleine, peu après la fin de sa composition, lors d'une messe du « bout de l'an » (ici pour le premier anniversaire du décès de Joseph-Michel Le Soufaché, architecte célèbre). Le soprano solo était un enfant du chœur Louis Aubert, futur élève de Fauré au conservatoire. L'orchestration n'était pas encore complète. Une petite histoire rapporte ce dialogue avec le curé à la fin de l'office : « Qu'est-ce donc que cette messe des morts que vous venez de faire chanter ? — Mais, monsieur le curé, c'est un Requiem de ma composition ! — Monsieur Fauré, nous n'avons pas besoin de toutes ces nouveautés ; le répertoire de la Madeleine est bien assez riche, contentez-vous-en ! ». Parallèlement, Fauré trouva bientôt son collaborateur parmi les chanteurs, pour terminer l'orchestration.
Il manquait encore l′Offertoire, qui fut complété entre 1889 et 1891. En ce qui concerne le Libera me, il n'a été achevé qu'en 1890 ou 1891. L'exécution de ce dernier eut lieu le 28 janvier 1892 à l'église Saint-Gervais par un baryton de l'opéra national de Paris Louis Ballard. C'est dans cet état de composition et d'orchestration, en tant que version dite « de 1893 » ou « version pour orchestre de chambre », qu'elle a été exécutée à la Madeleine sous la direction de Fauré, le 21 janvier 1893, lors de la commémoration du centenaire de la mort de Louis XVI. L'œuvre fut exécutée jusqu'à la fin du siècle une douzaine de fois, parfois à l'extérieur de la Madeleine, mais toujours sous la baguette du compositeur. Néanmoins, une fois complète, celle-ci commença à intéresser Julien Hamelle, maison d'édition de Fauré.
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《》Version pour orchestre symphonique
Même après cette première version, Gabriel Fauré continue à raffiner la partie d'orchestre. Car, sans violons ni bois, son orchestration est si inhabituelle que l'éditeur Hamelle refuse la publication de la version de 1893. Le manuscrit autographe est confié à Jean Roger-Ducasse, élève de Fauré, pour réaliser une réduction pour piano.
Puis apparaît en 1900 une réorchestration de l'œuvre destinée aux concerts. Il est toujours très difficile d'identifier l'auteur de cette version; son origine reste floue. Non seulement son manuscrit original a disparu mais Fauré lui-même n'en a fait aucune mention. Le seul document sur son apparition est le contrat avec Julien Hamelle, signé le 12 septembre 1899. Toutes les circonstances suggèrent que l'auteur de la version symphonique serait Roger-Ducasse. L'hypothèse serait la suivante : Roger-Ducasse fournit spontanément son édition enrichie, au lieu de perfectionner la réduction pour piano. Sans difficulté, il réussit à convaincre l'éditeur Hamelle, qui préférait de grands orchestres, selon la mode de l'époque. Hamelle recommanda à Fauré d'accorder son autorisation pour l'usage de cette version en concert.
Quoi qu'il en soit, la version symphonique est présentée, avant sa publication en septembre 1901, le 12 juillet 1900 au Palais du Trocadéro sous la direction de Paul Taffanel, au cours du quatrième « Concert officiel » de l'Exposition universelle de 1900. Taffanel dirige alors le chœur et l'orchestre de la Société des concerts du Conservatoire à Paris, avec Amélie Torrès (soprano), Jean Vallier (baryton) et Eugène Gigout (orgue).
Puis, Eugène Ysaÿe dirige cette version à Bruxelles le 28 octobre. Amélie Torrès en reprend le solo alors que Jean Vallier en est exclu. À Nancy, sous la direction de Guy Ropartz, l'œuvre est exécutée le 10 février 1901. Ces concerts sont suivis d'un autre à Marseille dirigé par Paul Viardot le 4 mars. Cette année-là, le Requiem entre donc très rapidement dans le programme des concerts, grâce auxquels il gagne une grande popularité.
En 1916, à son ancien élève, Camille Saint-Saëns accorde cette distinction : « Ton Pie Jesu est le SEUL Pie Jesu, comme l’Ave verum corpus de Mozart est le SEUL Ave verum. »
Après avoir dirigé lui-même cette version, Fauré sélectionne son successeur, en lui offrant une partition d'orchestre. Nadia Boulanger lui succède à la direction en 1920, avant la démission de son professeur, frappé par une irréversible surdité. Dans cette solitude, le compositeur déclare alors à René Fauchois, par lettre datée du 13 avril 1921, son sentiment sur la foi, et précise l'idée principale de l'œuvre : « la confiance dans le repos éternel ».
À la suite du décès de Fauré en novembre 1924, le gouvernement français décréte ses obsèques nationales. Celles-ci ont lieu, le 8 novembre 1924, à l'église de la Madeleine, si étroitement liée au compositeur et à son Requiem. Ce dernier y est exécuté sous la direction de Philippe Gaubert, en qualité de chef de l'orchestre de la Société des concerts du Conservatoire, avec Henri Dallier, successeur de Fauré à la Madeleine, à l'orgue et Charles Panzéra et Jane Laval comme solistes. Nadia Boulanger, quant à elle, lut le testament de feu son professeur.
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《》Postérité
-《》Diffusion
Le Requiem de Fauré se fait ensuite connaître rapidement en France et dans les pays voisins. Plus tard, l'œuvre traverse l'océan Atlantique. Le 19 avril 1931, Louis Bailly dirige ce Requiem au Philadelphia Museum of Art, avec le chœur et l'orchestre de l'Institut Curtis. Il le fait exécuter de nouveau, le 29 janvier 1932, cette fois-ci au Carnegie Hall à New York. Une source mentionne cependant en 1937 un concert plus ancien du 16 mars 1930, avec l'orgue, l'orchestre à cordes et le chœur, à la First Baptist Church à Newton près de Boston.
Une large diffusion de l'œuvre dans les pays anglo-saxons (dont deux capitales) a été effectuée par Nadia Boulanger. La première exécution du Requiem en Angleterre se tient en novembre 1936 au Queen's Hall à Londres. Plusieurs critiques manifestèrent leur admiration avec enthousiasme. Le premier concert de Boulanger aux États-Unis a lieu en novembre 1940 à la cathédrale nationale de Washington, et elle continue ensuite à diriger l'« œuvre de son professeur », avec ses propres messages de consolation, durant toute la Seconde Guerre mondiale, à Boston et ailleurs. En réponse à une demande de l'association des Amis de la musique à Toledo, un concert du Requiem a lieu le 9 décembre 1945, à la mémoire des soldats de cette commune morts au front. Ainsi, le Requiem de Fauré a réuni les pays pendant cette période difficile.
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-《》Successeurs
Conçue avec l'intention de renouveler le répertoire des obsèques à la Madeleine, la version d'église aurait pu répondre à la réforme liturgique de Pie X, immense refonte de la liturgie débutée en 1903, si l'œuvre avait satisfait l'article III du motu proprio, qui n'autorisait aucune modification des textes sacrés.
L'œuvre créée par Fauré fut suivie, plus tard, de deux œuvres de compositeurs français, d'une part le Requiem (1938) de Guy Ropartz. Maurice Duruflé aussi acheva son célèbre Requiem (1947). Né en 1902 et souvent organiste du Requiem de Fauré (surtout pour deux enregistrements sortis en 1948 et 1952), il composa le sien, sous influence de l'Édition Vaticane.
Au contraire, d'autres musiciens du xxe siècle n'hésitèrent pas à critiquer les caractéristiques de cette œuvre. Ainsi, Olivier Messiaen puis Pierre Boulez, deux grands compositeurs français, dont les esthétiques étaient très différentes de la sienne, ne l'apprécièrent jamais.
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【Œuvre】
《》Structure
L'œuvre dure « environ 30 minutes ou 35 au plus » selon le compositeur et elle est formée de sept parties :
I. Introït et Kyrie
II. Offertoire
III. Sanctus
IV. Pie Jesu
V. Agnus Dei
VI. Libera me
VII. In Paradisum
Il n'y a pas de Dies iræ (partie tragique et sombre), dans ce requiem, car Fauré s'est inspiré du Requiem selon le rite parisien, adopté également par Eustache Du Caurroy († 1609). Le rite omettait le Dies iræ mais le remplaçait par le motet Pie Jesu. Théodore Dubois, son supérieur à la Madeleine, avait également adopté cette structure tandis que Fauré connaissait le motet Pie Jesu de Louis Niedermeyer, fondateur et enseignant de l'école Niedermeyer de Paris où Fauré était élève.
Le compositeur fait ici la fusion entre l'Agnus Dei et la communion Lux æterna. Il transforme les deux antiennes des obsèques en grégorien, In paradisum et Chorus angelorum, en une seule pièce.
Les parties sont intitulées, soit par leur (incipit) en grec (Kyrie) ou en latin (Sanctus, Pie Jesu, Agnus Dei, Libera me et In paradisum), soit selon les termes liturgiques en français (Introït et Offertoire).
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《》Orchestrations des différentes versions
-《》Version de 1888
La version originale, datant de janvier 1888, relève d'un stade inachevé, en cinq parties. Son orchestration se caractérisait, en excluant les bois et les violons, de son ton particulier, assez sombre :
・chœur à 4 (6) voix (S12ATTBB)
・soprano solo (enfant de chœur)
・harpe
・orgue
・timbales
・cordes (violon solo (Sanctus), altos divisés en deux, violoncelles divisés en deux et contrebasse)
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-《》Version de 1893
La première version complète de l'œuvre peut être datée de l'année 1893. En plus de nouveaux mouvements (Offertoire et Libera me), Fauré ajoutait successivement les instruments et voix suivants:
・baryton solo
・4 cors
・2 trompettes
・3 trombones
・2 bassons
・violons.
Mais cette version modeste et liturgique ne fut pas acceptée par l'édition Julien Hamellech 2. N'ayant pas été publiée, la version 1893 tomba dans l'oubli.
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-《》Version de 1900
Ce qui est connu depuis sa publication est une version symphonique destinée au concert. De nos jours, cette édition peut être attribuée à Jean Roger-Ducasse mais ceci reste à confirmer. Alors que la partie de voix demeure identique, cette version se caractérise par plus de vents, de cuivres et de cordes :
・chœur à 4 (6) voix (SATTBB)
・soprano solo (désormais soit garçon, soit femme)
・baryton solo
・2 flûtes
・2 clarinettes
・2 bassons
・4 cors
・2 trompettes
・3 trombones
・timbales
・harpe
・violons (partie unique)
・altos
・violoncelles
・contrebasses
・orgue
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《》Caractéristiques remarquables
Gabriel Fauré compose son requiem sous l'influence des musiques anciennes, enseignées à l'école Niedermeyer: « Par musique d'église, nous entendons tous les chants qui retentissent dans le sanctuaire : musique sacrée, plain-chant, orgue. Pour le plain-chant, nous disons Saint-Grégoire (sic), pour la musique sacrée, nous disons Palestrina... » (Louis Niedermeyer, 1857).
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-《》I. Introït et Kyrie (ré mineur )
Le début de la messe est écrit de manière relativement classique. C'est une musique mesurée avec une forte dynamique, allant de ff et ppp. Fauré fait cependant répéter Requiem æternam en monodie par la voix de ténor. Le Te decet hymnus montre un intéressant contrepoint avec les cordes. L'accent est clairement mis sur la compréhension du texte, n'utilisant quasiment aucun mélisme
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-《》II. Offertoire (si mineur)
Cette pièce est de composition tardive, elle est construite sur une simple structure a - b - a'. On y constate une synthèse entre ancienneté et modernité. Au début se trouve un canon à l'ambitus limité. Toutefois, c'est un canon à la tierce plutôt sophistiqué, voir par exemple à la mesure 13). De plus, on y entend de fréquents changements de modes. En l'absence des sopranos, une atmosphère sombre domine la première partie, où le texte dépeint l'enfer. L'inspiration du grégorien est visible, dans le rythme verbal surtout. On y entend la beauté de la langue latine accentuée. La troisième partie reprend le même texte, la musique devient plus lumineuse, grâce en particulier à la participation de la voix de soprano. On y entend une ambiance proche du Cantique de Jean Racine (rentrée en BTAS, mais en particulier le sommet inferni en f). La pièce se termine sur un amen, véritable prière chantée.
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-《》III. Sanctus (mi bémol majeur)
Il s'agit ici d'un dialogue entre les voix supérieures d'hommes et de femmes, soprano et ténor, incarnant un dialogue entre séraphins: « L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur le trône haut et élevé, ... Des Séraphins se tenaient devant lui ... Et ils criaient l'un à l'autre et disant : " Saint, saint, saint est Yahweh des armées ! toute la terre est pleine de sa gloire ...» (Livre d'Isaïe, VI, 1 - 7). Le compositeur choisit pour cela une couleur pure et angélique Un autre exemple connu est un motet concertant (concerto) Duo Seraphim de Claudio Monteverdi chanté par deux ténors, dans les Vespro della Beata Vergine (1610). Pour terminer, et après un épisode très puissant, le compositeur fait répéter un seul mot Sanctus à 6 voix, et en pp. La partie d'alto ne chante que ce terme (mesures 53 - 56). Un accord parfait en mi bémol majeur termine la pièce.
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-《》IV. Pie Jesu (si bémol majeur)
Comme quelques compositeurs français du xixe siècle, Fauré s'inspire de la tradition issue du rite parisien d'Eustache du Caurroy. Très nuancé, paisible, semblable à une berceuse, le Pie Jesu fonctionne à partir d'une oscillation entre les modes majeur et mineur.
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-《》V. Agnus Dei ( fa majeur) et Lux æterna (mi bémol mineur)
Dans le contexte théologique, le plan musical de cette pièce ne correspond pas au texte. Ce dernier se compose d'une structure a - a - ab (avec sempiternam) en rendant hommage à la Trinité. Celle de Fauré se constitue de la structure a (ténor) - B (chœur) - a' (ténor) - c (ténor). Pourtant, si l'on consulte, de nouveau, le cérémonial de Clément VIII, cette façon y était conseillée. Pour l' Agnus Dei, ce grand guide liturgique recommandait l'exécution en alternance, orgue - schola (chœur) - orgue, selon laquelle de grands organistes français tel François Couperin composaient leurs œuvres. D'ailleurs, Giacomo Carissimi, qui avait formé Marc-Antoine Charpentier à Rome, écrit un Agnus Dei dans une messe en forme grégorien - chœur - grégorien. La composition que Fauré adopte est donc légitime. Par ailleurs, la pièce possède une particularité. Dès la mesure 1, l'orchestre chante (dolce espressivo). Et la voix de ténor l'accompagne (de même, p dolce espressivo). Cette manière avait été réalisée par le compositeur pour la mélodie Clair de lune, op. 42, n° 2, dans laquelle le piano chante et la voix l'accompagne (voir aussi Te decet hymnus de l'Introït, composition normale). La conclusion, sempiternam requiem, n'est autre qu'un passage dans cette œuvre. Il s'agit d'un élan simple et plutôt modal, composé d'un demi-ton en la mineur, si si do do si si do. Puis la voix de soprano succède cette dernière note do pour Lux, sans aucun accompagnement. C'est pourquoi Fauré peut continuer la communion Lux æternam, sans difficulté grâce à ce fa, en mi bémol mineur. Ensuite, Fauré écrit une immense évolution musicale en chromatique, désormais toujours à 6 voix. Pour terminer la pièce, l'orchestre reprit son propre thème d'Agnus Dei, cette fois-ci en ré majeur, selon des changements de modes. Après la partie chromatique, cette fin donne un véritable ton d'espérance. Il reste une difficulté liturgique. Dans cette pièce, les Agnus Dei et Lux æterna sont inséparables. Fauré ne voulait-il pas respecter la liturgie ? Mais le cérémonial de Clément VIII demandait que les musiciens se taisent durant la communion, sauf lors de grandes fêtes, Noël, Pâques et Pentecôte. Si le compositeur préfère la liturgie sous le rite tridentin, la communion en silence peut être adoptée avec cette raison, notamment pour la messe de défunt.
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-《》VI. Libera me (ré mineur)
Dans cette pièce, le chœur garde sa typique fonction à 4 voix (SATB), y compris participation complète d'alto. Le baryton solo demeure si mélodique et si expressif. Fauré sélectionna en effet, avec une grande liberté, les degrés très variés pour cette composition. En revanche, le répons du chœur (mesures 37 - 52) respecte si strictement les degrés voisins que la pièce conserve sa caractéristique liturgique. Il faut remarquer l'usage du mouvement parallèle à la tierce dans cette partie. C'est notamment évident dans la troisième partie Dies illa, dies iræ. En faveur de ce texte, le compositeur profita du faux-bourdon, pratiqué à Paris et ailleurs jusqu'à la première moitié du xixe siècle. Comme ce mouvement en homophonie donne une puissance, la partie Dies illa possède un caractère assez dramatique. Puis le chœur reprit la mélodie Libera me à l'unisson. Contrairement à ce que l'on pense, une hypothèse est possible, en raison d'un accompagnement plus simple dans la partition : suppression de l'effet de faux-bourdon. Pour terminer la pièce, ce maître de chœur créa une fin assez liturgique. Le baryton solo, « un peu chantre», entonne à nouveau la prière Libera me. Le chœur fait le répons. La composition suggère d'ailleurs que Fauré savait que le Libera me est un responsorium. Ce répons était, à l'origine, issu d'une hybridation entre le répons gallican et celui de Rome. Fauré examinait ce matériel depuis 1877, année où il avait été nommé maître de chœur.
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-《》VII. In paradisum (ré majeur)
Fauré transforme deux antiennes réservées à la procession en une pièce de schola et d'orchestre. La mélodie est inséparable du texte latin, en prose. L'accompagnement se caractérise par sa simplicité (ostinato), toujours en arpège, comme s'il s'agissait de l'horloge céleste. Fauré emploie le ton de fa dièse mineur pour et perducant te in civitatem sanctam, qui reste la psalmodie préparant l'élan important et suivant. Cette tension musicale est tout de suite résolue par le chœur chantant Jerusalem, de nouveau en ré majeur. Le refrain du mot Jerusalem est habituel dans les Lamentations de Jérémie à la Renaissance en tant que rappel sérieux du prophète : « Jerusalem, Jerusalem, ... Convertere ad Dominum Deum tuum. ». Dans la deuxième antienne, le sommet présente explicitement la pensée de Fauré : éternité (mesure 45 æternam). Cet élan descendant (et en f) corresponde à celui de la première partie Jerusalem (mesures 24 - 26, en f). Le rôle du chœur demeure secondaire, pour la conclusion de chaque antienne. À la mesure 59, cesse l'arpège des instruments tandis que la dernière prière requiem en ppp est un simple accord parfait I do - mi - sol en ré majeur.
Pour conclure, si ce Requiem demeure très personnel, c'est parce que Fauré gardait une connaissance exceptionnelle de la musique liturgique.
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« Ses dons précoces pour la musique lui permirent d'entrer dès l'âge de neuf ans à la célèbre École Niedermeyer fondée à Paris pour former les organistes et les maîtres de chapellfe, [supprimés auparavant sous la Révolution] : durant une dizaine d'années, il y reçut un enseignement de grande qualité, axé principalement sur l'étude de la musique sacrée et des grands chefs-d'œuvre classiques, auxquels l'initia notamment Camille Saint-Saëns. »
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《》Prières chantées
Fauré a associé son Requiem à un plaisir doux et paisiblec 1 ». Le compositeur précisait : « un baryton basse tranquille, un peu chantrech 9 ». Fauré lui-même le soulignait : « elle est d'un caractère DOUX comme moi-même !! dans son ensemblech 9 ». Il est exact que 368 mesures sur 577, soit 64 %, sont exécutées en piano, pianissimo ou pianississimo. En outre, toutes les pièces commencent et se terminent en p.
D'autre part, tous les textes sont des prières pour le défunt, à l'exception du Sanctus qui est une louange dans la messe20. Le Dies iræ en est exclue, mais son dernier verset Pie Jesu, qui est la prière de conclusion, est conservé. Même si Fauré développe les dynamiques musicales sur à peu près un tiers des mesures, l'ouvrage demeure calmes2 3. Pourtant, le reste, deux tiers, est loin d'être inexpressif. Dans le style de son époque, il poursuit ses propres modes, et non les modes grégoriens.
L'analyse de la partition confirme que, tout comme le grégorien, l'ouvrage est conçu comme des prières chantées.…
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〜[Excerpt from above wikipedia]
〜[上記wikipediaの日本語翻訳は次の通り。翻訳にはアプリ「DeepL」を使用。]
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ガブリエル・フォーレのレクイエム・ミサ曲ニ短調(または単にレクイエム)作品48は、作曲家の円熟期に書かれたもので、彼の最もよく知られた作品のひとつである。
1887年から1901年にかけて作曲された。 初演は1888年1月16日、マドレーヌ教会で不完全版で行われた。 現在知られているすべてのパートを含む版は、1893年に教会管弦楽で完成した。 1900年には、交響楽団のためのオーケストレーションが施された演奏会用版が登場したが、おそらくジャン・ロジェ=デュカスによるこのオーケストレーションにおけるフォーレの正確な役割は不明である。
レクイエムは7つの楽章から成り、2人の独唱者(バリトンとソプラノ)、混声合唱、オーケストラ、オルガンのためのものである。 これらの楽章は伝統的なレクイエムの楽章とは若干異なり、ディエス・イレが省略され、ピエ・イエズが加えられている。 最終楽章のIn paradisumは、埋葬よりも葬儀のための典礼に属する。
この死者のためのミサ曲は、フォーレの傑作のひとつであり、19世紀で最も美しいレクイエムのひとつとされている。 非常に個人的なスタイルで書かれたこの作品には、西洋の合唱曲の中で最も美しく感動的な作品に数えられるいくつかの曲が含まれている。
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【歴史】
《》作曲の経緯
フォーレとよく比較されるヨハネス・ブラームスの《レクイエム》(1868年)とは異なり、フォーレの両親の死とは無関係のようだ。 リベラ・ミー』は、基本的には1877年の秋の作品であり、母親の死の10年前の作品である。 エレーヌ・フォーレは、息子が「亡霊のメッセ」の作曲を始めたとき、まだ最晩年だった。 フォーレ自身は後にこの関係を否定し、「私のレクイエムは何のために作曲したのでもない......あえて言うなら、喜びのために作曲したのだ! マドレーヌ寺院で、ある教区民の葬儀の際に初演されたのです」。
実際、マドレーヌ寺院の聖歌隊長であったガブリエル・フォーレは、大編成の交響楽団を伴って演劇的でロマンティックなレクイエムを作曲しようとする同世紀の風潮に同調していなかった。 特にエクトル・ベルリオーズのレクイエム(1837年)を嫌っていた。 19世紀にはオペラも発展し、教会の典礼にも浸透していった。 例えば、1864年、ル・ピュイ=アン=ヴレのジュビリー音楽隊は、ヴィンチェンツォ・ベッリーニのオペラ『ノルマ』のメロディーを使用した。 教会でのオペラ音楽の使用は、新教皇ピウス10世が禁止するまで続いた(motu proprio Inter pastoralis officii sollicitudines, 1903)。 フォーレは、現代の耳にも教会の典礼にも合うレクイエムを作曲しなければならなかった。
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《》教会版
レクイエムの初期の痕跡であるレスポンソリー「Libera me」は1877年に作曲された。 バリトンとオルガンのための作品である。 1887年10月から1888年1月にかけて、フォーレは友人のポール・プジョーに「プチ・レクイエム」としてこの作品の第1版を贈った。 ホロマンによる新たな仮説によれば、この試聴版には「ピエ・イエズ」、「アニュス・デイ」(1888年)、「イン・パラディスム」(1887年)は含まれていなかったという。
原曲が初めて聴かれたのは1888年1月16日、マドレーヌ教会で行われた "年末 "のミサ(有名な建築家ジョゼフ=ミシェル・ル・スファシェの一周忌のミサ)であった。 ソロ・ソプラノは合唱団の子供で、後にフォーレがコンセルヴァトワールで学ぶことになるルイ・オベールだった。 オーケストレーションはまだ完成していなかった。 礼拝の終わりに、教区の司祭とこんな会話を交わしたという短いエピソードがある。 - でも神父様、これは私が作曲したレクイエムなんですよ! - フォーレさん、こんな目新しいものは必要ありません。マドレーヌ寺院のレパートリーは十分豊かなのですから、それで満足してください」! 一方、フォーレはすぐに歌手の中からオーケストレーションを完成させる協力者を見つけた。
オッフェルトワールはまだ欠けており、1889年から1891年にかけて完成した。 リベラ・ミーが完成したのは1890年か1891年のことだった。 1892年1月28日、サン=ジェルヴェ教会で、パリ・オペラ座のバリトン歌手ルイ・バラールによって演奏された。 いわゆる「1893年版」あるいは「室内管弦楽のための版」と呼ばれる作曲とオーケストレーションの状態で、1893年1月21日、フォーレの指揮の下、ルイ16世没後100年記念の際にマドレーヌ寺院で演奏された。 世紀の終わりまで、この作品は、時にはマドレーヌ寺院以外でも、常に作曲者の指揮のもとで、十数回演奏された。 それでも、作品が完成すると、フォーレの出版社であるジュリアン・ハメルの興味を引くようになった。
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《》交響楽団版
この最初の版の後も、ガブリエル・フォーレはオーケストラ・パートを改良し続けた。 ヴァイオリンも木管楽器もない彼のオーケストレーションは非常に異例であったため、出版社ハメルは1893年版の出版を拒否した。 自筆稿は、フォーレの弟子であったジャン・ロジェ=デュカスに託され、ピアノのリダクションが行われた。
そして1900年、演奏会用の再オーケストレーションが登場する。 この版の作者を特定するのは非常に難しく、その出自は不明のままである。 オリジナルの原稿が失われているだけでなく、フォーレ自身もこの作品について言及していない。 登場する唯一の文書は、1899年9月12日に署名されたジュリアン・ハメレとの契約書だけである。 すべての状況から、交響楽版の作者はロジェ=デュカスであると考えられる。 仮説は次のようになる: ロジェ=デュカスは、ピアノ・リダクションを完成させる代わりに、自発的に充実した版を提供した。 彼は、当時流行していた大編成のオーケストラを好む出版社ハメルを説得するのに苦労はしなかった。 ハメルはフォーレに、この版が演奏会で使われることを許可するよう勧めた。
それはともかく、交響楽版は1901年9月の出版に先立ち、1900年7月12日にトロカデロ宮で開催された1900年万国博覧会の第4回「公式演奏会」で、ポール・タファネルの指揮で演奏された。 タファネルは、パリの音楽院コンサート協会の合唱団とオーケストラを指揮し、アメリー・トーレ(ソプラノ)、ジャン・ヴァリエ(バリトン)、ウジェーヌ・ジグー(オルガン)が参加した。
その後、ウジェーヌ・イザイが10月28日にブリュッセルでこの版を指揮した。 アメリー・トーレがソロを担当し、ジャン・ヴァリエは除外された。 ナンシーでは1901年2月10日にギー・ロパルツの指揮で演奏された。 この演奏会に続き、3月4日にはポール・ヴィアルド指揮でマルセイユでも演奏された。 この年、レクイエムは瞬く間にコンサート・プログラムの一部となり、そのおかげで大きな人気を博した。
1916年、カミーユ・サン=サーンスはかつての弟子に「モーツァルトのアヴェ・ヴェルム・コルプスが唯一のアヴェ・ヴェルムであるように、あなたのピエ・イエズスは唯一のピエ・イエズスだ」と称賛した。
この版を自ら指揮した後、フォーレは後継者を選び、オーケストラ・スコアを提供した。 1920年、ナディア・ブーランジェがフォーレの後任指揮者となった。 この孤独の中で、作曲家は1921年4月13日にルネ・フォショワに手紙を書き、信仰に関する感情を表現し、「永遠の安息への確信」という作品の主旨を明記した。
1924年11月のフォーレの死後、フランス政府は彼の国葬を定めた。 国葬は1924年11月8日、フォーレと彼のレクイエムにゆかりの深いマドレーヌ教会で執り行われた。 レクイエムは、コンセルヴァトワール・コンサート協会のオーケストラの指揮者であったフィリップ・ゴーベールの指揮のもと、マドレーヌ寺院でのフォーレの後任者であったアンリ・ダリエがオルガンを、シャルル・パンゼラとジェーン・ラヴァルがソリストを務め、同教会で演奏された。 ナディア・ブーランジェが亡き恩師の遺書を読み上げた。
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《》ポステリテ
-《》ディフュージョン
フォーレのレクイエムは瞬く間にフランスと近隣諸国で知られるようになった。 その後、作品は大西洋を渡った。 1931年4月19日、ルイ・バイリーはカーティス・インスティテュートの合唱団と管弦楽団とともにフィラデルフィア美術館でレクイエムを指揮した。 1932年1月29日、今度はニューヨークのカーネギーホールで再演した。 しかし、1937年のある資料には、それ以前の1930年3月16日に、ボストン近郊のニュートンにあるファースト・バプティスト教会で、オルガン、弦楽オーケストラ、合唱団による演奏会が行われたと記されている。
この作品は、ナディア・ブーランジェによって英語圏(2つの首都を含む)で広く演奏された。 イギリスでのレクイエムの初演は、1936年11月にロンドンのクイーンズ・ホールで行われた。 何人かの批評家は熱狂的に賞賛を表明した。 ブーランジェのアメリカでの最初の演奏会は、1940年11月にワシントン大聖堂で行われ、彼女は第二次世界大戦中も、ボストンやその他の場所で、彼女自身の慰めのメッセージとともに「師の作品」を指揮し続けた。 1945年12月9日には、トレドの音楽友の会からの要請を受け、前線で戦死した同町出身の兵士を追悼するためにレクイエムの演奏会が開かれた。 このようにして、フォーレのレクイエムは、この困難な時期に、各国を結びつけたのである。
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-《》成功者たち
マドレーヌ寺院での葬儀のためのレパートリーを一新する意図で考案されたこの教会版は、1903年に始まったピウス10世の典礼改革(典礼の大改革)に対応することができたが、もしこの作品が、聖典の変更を認めないモトゥ・プロプリオの第3条を満たしていればの話である。
フォーレの作品に続いて、フランスの作曲家による2つの作品、ギィ・ロパルツのレクイエム(1938年)が作曲された。 モーリス・デュリュフレも有名なレクイエム(1947年)を完成させた。 1902年生まれの彼は、しばしばフォーレのレクイエムのオルガニストを務めたが(特に1948年と1952年にリリースされた2つの録音)、バチカン版の影響を受けて自作を作曲した。
一方、20世紀の他の音楽家たちは、この作品の特徴を批判することをためらわなかった。 オリヴィエ・メシアンとピエール・ブーレーズという、彼とは美学が大きく異なる2人の偉大なフランス人作曲家は、この作品を決して評価しなかった。
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【作品】
《》構成
この作品は、作曲者曰く「約30分か、長くても35分」で、7つの部分から構成されている:
I. 序奏とキリエ
II. オッフェルトリー
III. サンクトゥス
IV. ピエ・イエズ
V. アニュス・デイ
VI. 我を解放せよ
VII. 楽園にて
このレクイエムにはDies iræ(悲劇的で陰鬱な部分)はない。フォーレは、同じくEustache Du Caurroy († 1609)によって採用されたパリの儀式によるレクイエムに触発されたからである。 この儀式ではDies iræは省略され、モテットPie Jesuに置き換えられている。 マドレーヌ寺院の上司であったテオドール・デュボワもこの構成を採用しており、フォーレは、フォーレが門下生であったパリのニーダーマイヤー派の創始者であり教師であったルイ・ニーダーマイヤーのピエ・イエズ・モテットに親しんでいた。
ここで作曲者は、アグヌス・デイとルクス・アテルナの聖体拝領を融合させた。 また、グレゴリオの葬送賛歌「In paradisum」と「Chorus angelorum」の2曲を1つの曲にしている。
各パートのタイトルは、ギリシャ語(Kyrie)またはラテン語(Sanctus、Pie Jesu、Agnus Dei、Libera me、In paradisum)、またはフランス語の典礼用語(Introït、Offertoire)で付けられている。
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《》各版のオーケストレーション
-《》1888年版
原典版は1888年1月のもので、5つの部分からなる未完成の作品である。 オーケストレーションは、木管楽器とヴァイオリンを除き、やや陰鬱な音色が特徴的である:
4声(6声)合唱(S12ATTBB)。
ソプラノ独唱(聖歌隊員)
ハープ
オルガン
ティンバール
コード(独奏ヴァイオリン(サンクトゥス)、2分割ヴィオラ、2分割チェロ、コントラバス)
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-《》1893年版
この作品の最初の完全版は1893年に作られた。 新しい楽章(OffertoireとLibera me)に加え、フォーレは以下の楽器と声部を順次追加した:
バリトン独奏
・4本のホルン
・トランペット2本
・トロンボーン3本
・ファゴット2本
・ヴィオリン
しかし、この控えめな典礼版は、ジュリアン・ハメレシュ2版には受け入れられなかった。 未発表のまま、1893年版は忘却の彼方へと消えていった。
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-《》1900年版
1900年版は、コンサート用の交響曲版として出版された。 今日、この版はジャン・ロジェ=デュカスの作とされているが、まだ確認されていない。 声楽パートは変わらないが、管楽器、金管楽器、弦楽器が多く使われている:
・4声(6声)合唱(SATTBB)
・ソプラノ・ソロ(男性または女性)
・ソロ・バリトン
・フルート2本
・クラリネット2本
・ファゴット2本
・ホルン4本
・トランペット2本
・トロンボーン3本
・ティンバル
・ハープ
・バイオリン(シングルパート)
・アルト
・ヴィオロンセロ
・コントラバス
・オルガン
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《》特筆すべき点
ガブリエル・フォーレはニーダーマイヤーの学校で教わった古楽の影響を受けてレクイエムを作曲した。 教会音楽とは、聖歌、平歌、オルガンなど、聖域に響くすべての歌のことである。 (ルイ・ニーダーマイヤー、1857年)。
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-《》I. 序奏とキリエ(ニ短調)
ミサ曲の冒頭は、比較的古典的な手法で書かれている。 ffからpppまでの強いダイナミクスのある計量的な音楽である。 しかし、フォーレはテノールの声部に単旋律でレクイエムæternamを繰り返させている。 Te decet hymnusでは弦楽器との興味深い対位法が見られる。 明らかにテキストを理解することに重点が置かれており、メリスマはほとんど使われていない。
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-《》II. オファートリー(ロ短調)
この曲は後期に作曲されたもので、単純なa-b-a'の構成で成り立っている。 古代と現代の統合である。 冒頭は、アンビトゥスが限定されたカノンである。 しかし、それはかなり洗練された3分の1拍子のカノンである(例えば、第13小節を参照)。 モードの変化も頻繁にある。 ソプラノが不在のため、テキストが地獄を描く第1部は陰鬱な雰囲気が支配的だ。 グレゴリオ的なインスピレーションは、特に言葉のリズムに見られる。 アクセントのあるラテン語の美しさを聴くことができる。 第3部では、同じテキストが取り上げられ、特にソプラノの声の参加により、音楽はより明るくなる。 ジャン・ラシーヌのカンティーク(BTASの再入場、特にfの地獄のクライマックス)に近い雰囲気を聴くことができる。 曲の最後はアーメン、まさに歌われる祈りで終わる。
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-《》III.サンクトゥス(変ホ長調 サンクトゥス(変ホ長調)
これはソプラノとテノールという上声部と女声部の対話であり、セラフィムの対話を体現している。 セラフィムが彼の前に立っていた。 そして、彼らは互いに叫んで言った、『万軍のヤハウェは聖なる、聖なる、聖なる方である! 全地はその栄光で満ちている...』。 (イザヤ書6章1~7節)。 もうひとつの有名な例は、クラウディオ・モンテヴェルディによる協奏的モテット『デュオ・セラフィム』である。 最後に、非常に力強いエピソードの後、作曲者はサンクトゥスという一語を6声とpp.で繰り返させる。 アルト・パートはこの一語のみを歌う(53小節~56小節)。 変ホ長調の完全和音で曲は終わる。
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-《》IV. ピエ・イエズ(変ロ長調)
19世紀フランスの数多くの作曲家同様、フォーレもパリの儀式であるユスターシュ・デュ・コールロワの伝統に触発された。 子守唄のようなニュアンスと安らぎを持つこの曲は、長調と短調の間の揺れを基調としている。
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-《》V. アニュス・デイ(ヘ長調)とルクス・アテルナ(変ホ短調)
神学的な文脈から見ると、この曲の楽想はテキストと一致していない。 テキストは、三位一体へのオマージュとして、(sempiternamを伴う)a-a-abの構造を用いている。 フォーレのテキストは、a(テノール)-B(合唱)-a'(テノール)-c(テノール)という構成になっている。 しかし、クレメンス8世の儀式を改めて見てみると、これが推奨されていた。 この偉大な典礼ガイドは、アグヌス・デイについて、オルガン-スコラ(合唱)-オルガンの交互演奏を推奨しており、フランソワ・クープランのようなフランスの偉大なオルガニストは、これに従って作品を作曲している。 さらに、ローマでマルク=アントワーヌ・シャルパンティエの薫陶を受けたジャコモ・カリッシミは、グレゴリオ聖歌隊=グレゴリオ・ミサでアニュス・デイを書いている。 したがって、フォーレが採用した構成は正当なものである。 また、この曲には特徴がある。 小節目からオーケストラが歌う(dolce espressivo)。 そしてテノールの声がそれに伴奏する(同じく、p dolce espressivo)。 作曲者はすでに、ピアノが歌い声楽が伴奏する旋律『Clair de lune』作品42の2番でこのようなことを行っていた(通常の作曲であるイントロイトのTe decet hymnusも参照)。 終結部のsempiternam requiemは、この作品の一節にほかならない。 イ短調の半音、B B C C B Cからなる、シンプルで、どちらかといえばモーダルな爆発である。 そしてソプラノは、この最後の音、ルクスのCに伴奏なしで続く。 つまり、フォーレはこの変ホ短調のFのおかげで、Lux æternamの交感を無理なく続けることができるのである。 次に、フォーレは半音階で、今度は常に6声による膨大な音楽的進化を書いた。 曲の最後には、オーケストラがアグヌス・デイの主題を、今度はニ長調で、モードを変えながら演奏する。 半音階的な部分の後、このエンディングは真の希望の調子を打ち立てる。 典礼的な難点がひとつ残っている。 この曲では、Agnus DeiとLux æternaは切っても切れない関係にある。 フォーレは典礼を尊重したくなかったのだろうか。 しかし、クレメンス8世の儀式では、クリスマス、復活祭、聖霊降臨の大祭を除き、聖体拝領の間、音楽家は沈黙を守ることが義務づけられていた。 もし作曲家がトリデンテの典礼に従った典礼を好むのであれば、特に死者のためのミサでは、この理由から沈黙の聖体拝領が採用される可能性がある。
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-《》VI. リベラ・ミー(ニ短調)
この曲では、ヴィオラの全面的な参加を含め、合唱団は典型的な4声の機能(SATB)を保っている。 ソロのバリトンはとてもメロディアスで表情豊かである。 実際、フォーレはこの曲のために、自由自在に非常に多様な度数を選んだ。 一方、合唱のレスポンソリー(第37~52小節)は、隣接する度数を厳格に尊重しているため、この曲は典礼的な性格を保っている。 このパートでは、第3楽章に平行する楽章が用いられていることが注目される。 これは特に第3部のDies illa, dies iræで顕著である。 このテキストのために、作曲者は19世紀前半までパリや他の場所で使われていたフェイク・ブルドンを利用した。 この同音楽章は力強いので、ディエス・イラの部分はかなり劇的である。 その後、合唱団はユニゾンでLibera meのメロディーを歌う。 これは、一般に信じられていることとは逆に、楽譜の伴奏がよりシンプルになったためと思われる。 この合唱指揮者は、曲を締めくくるために、かなり典礼的なエンディングを用意した。 ソロ・バリトンは「ちょっとしたカンタオール」であり、再び祈りの言葉Libera meを唱える。 合唱団はレスポンソリーを演奏する。 この構成は、フォーレがLibera meがレスポンソリウムであることを知っていたことを示唆している。 このレスポンソリーはもともと、ガリア風レスポンソリーとローマ風レスポンソリーのハイブリッドだった。 フォーレは、合唱指揮者に任命された1877年以来、この素材を検討していた。
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-《》VII. イン・パラディスム(ニ長調)
フォーレは、行列のために用意された2つのアンティフォンを、スコラと管弦楽のための作品に作り変えた。 旋律はラテン語の散文と不可分である。 伴奏はシンプル(オスティナート)なのが特徴で、常にアルペジオで、まるで天体の時計のようである。 フォーレは嬰ヘ短調をet perducant te in civitatem sanctamに用いているが、これは次の重要な楽章を準備する詩篇のままである。 この音楽的緊張は、合唱が再びニ長調でエルサレムを歌うことによって即座に解消される。 エルサレムという言葉のリフレインは、ルネサンス期のエレミヤ哀歌において、預言者の深刻な戒めとして慣用されている:「エルサレム、エルサレム、...」。 Convertere ad Dominum Deum tuum"(エルサレム、エルサレム、...ドミヌム・デウムに改心せよ)。 第2アンティフォンのクライマックスでは、フォーレの思想である永遠性が明確に提示される(45小節目æternam)。 この下降の勢い(fの部分)は、エルサレムの最初の部分(24-26小節、fの部分)と対応している。 各アンティフォンの終結部では、合唱が副次的な役割を果たす。 第59小節で楽器のアルペジオは止まり、pppの最後のレクイエムの祈りは、ニ長調の単純な完全和音I do - mi - solである。
結論として、このレクイエムが極めて個人的なものであることに変わりはないが、それはフォーレが典礼音楽に対する卓越した知識を保持していたからである。
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「音楽に対する早熟な才能によって、彼は9歳の時に、オルガニストとチャペル・マスターを養成するためにパリに設立された有名なニーダーマイヤーÉcole Niedermeyerに入学した。
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《》歌の祈り
フォーレはレクイエムを、甘美で安らかな喜びc 1と結びつけた。 作曲者は「静かな低音バリトン、小さな聖歌9」と指定した。 フォーレ自身、「レクイエムは私自身のような芳醇な性格のものだ!」と強調している。 確かに、577小節中368小節、つまり64%がピアノ、ピアニッシモ、ピアニッシモで演奏されている。 しかも、すべての曲がピアニッシモで始まり、ピアニッシモで終わっている。
さらに、ミサ曲の賛美であるサンクトゥスを除いて、すべてのテキストが故人への祈りである20。 Dies iræは除外されているが、最後の祈りであるPie Jesuは残されている。 フォーレは小節の約3分の1にわたって音楽のダイナミクスを発展させているが、作品は穏やかなままである2 3。 しかし、残りの3分の2は、表現が乏しいとは言い難い。 当時のスタイルでは、彼はグレゴリオ様式ではなく、独自の様式を追求している。
楽譜を分析すると、グレゴリオと同様、この作品は祈りの歌として構想されていることがわかる。
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2. 作曲者:フォーレについて
2.1 Wikipedia FR(フランス版)の抜粋、および、その日本語翻訳
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ガブリエル・ユルバン・フォーレ
Gabriel Urbain Fauré
Wikipedia FR(フランス版) URL> https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Fauré
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Gabriel Fauré, né le 12 mai 1845 à Pamiers (Ariège) et mort le 4 novembre 1924 à Paris, est un pianiste, organiste et compositeur français.
Élève de Saint-Saëns et de Gustave Lefèvre à l’École Niedermeyer de Paris, il est d'abord maître de chapelle de l'église de la Madeleine à Paris. Il en assure plus tard les fonctions d'organiste, titulaire du grand orgue. Il est ensuite nommé professeur de composition au Conservatoire de Paris, puis directeur de l’établissement de 1905 à 1920.
Il est l’un des plus grands compositeurs français de la fin du xixe et du début du xxe siècles.
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〜[Excerpt from above wikipedia]
〜[上記wikipediaの日本語翻訳は次の通り。翻訳にはアプリ「DeepL」を使用。]
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ガブリエル・フォーレは、1845年5月12日にパミエ(アリエージュ)に生まれ、1924年11月4日にパリで没したフランスのピアニスト、オルガニスト、作曲家。
パリのニーデルマイヤー音楽院でサン=サーンスとギュスターヴ・ルフェーヴルに師事。 後にオルガニストとなり、大オルガンの首席奏者となる。 パリ国立高等音楽院の作曲科教授を経て、1905年から1920年まで同音楽院の院長を務めた。
19世紀後半から20世紀初頭にかけてのフランスを代表する偉大な作曲家の一人である。
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2. 作曲者:フォーレについて
2.2 フォーレの作品リストへのリンク・Wikipedia EN(英語版)
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フォーレの作品リスト
Wikipedia EN(英語版) URL> https://en.m.wikipedia.org/wiki/List_of_compositions_by_Gabriel_Faur%C3%A9
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